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A la rencontre de Pierre, ingénieur chimiste dans le secteur pharmaceutique

Découvrez le portrait de Pierre, ingénieur chimiste dans le secteur pharmaceutique. Il partage avec nous son parcours, son métier, ses conseils et sa vision des défis à relever par les ingénieurs du XXIème siècle.

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Dès le premier entretien j’ai eu une confiance immédiate avec ma responsable chez DAVRICOURT. Elle a su trouver mes qualités et comprendre mon projet.

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PEUX-TU NOUS RACONTER TON PARCOURS ?

Mon parcours est 100% scientifique. Après mon bac S option physique chimie, j’intègre en 2013 l’université d’Orléans en licence physique/chimie. Je me spécialise dès le départ en chimie. A la fin de ma licence, je continue mes études avec un master chimie molécules bioactives que j’obtiens en 2018. Au départ je pensais arrêter mes études après ma licence mais finalement je suis allé jusqu’au bout avec mon master.

J’ai eu l’opportunité de faire des stages durant mes cinq années d’études. En deuxième année de licence, j’ai effectué un stage dans un laboratoire universitaire en synthèse. On synthétisait des molécules actives pour leur utilisation thérapeutique future. J’ai fait un second stage en laboratoire lors de mon master. J’ai eu aussi l’opportunité de faire un second stage en industrie pharmaceutique lors de mon master. Cela m’a permis de découvrir l’environnement et par la suite de rester dans ce domaine.

Mon projet professionnel est d’être responsable de laboratoire. Avant d’y arriver, j’ai pris la décision de pratiquer pendant deux ans comme technicien de laboratoire. Ces deux années post-étude comme intérimaire furent l’occasion de me former sur la technique. Ce ne fut pas évident car les boîtes d’intérim refusaient un profil comme le mien « trop qualifié ». C’était ma volonté de commencer comme technicien pour ensuite gravir les échelons. En temps normal, un bac+5 est directement responsable d’une équipe. Pour moi, il était primordial de maîtriser mon sujet avant d’être manager.

Après ces deux années, DAVRICOURT m’a contacté pour me proposer une mission d’un an dans le secteur pharmaceutique. Aujourd’hui, j’occupe toujours un poste dans l’industrie pharmaceutique mais dans une autre entreprise.

EN QUOI CONSISTE TON MÉTIER ?

Je suis ingénieur d’études sur des projets de développement pharmaceutique. Je travaille chez un fabricant qui a déjà des clients avec des médicaments commercialisés. Pour ma part je travaille dans une unité de développement de nouveaux médicaments.

Mes tâches m’occupent en laboratoire pour gérer et trouver des analyses, gérer et trouver des méthodes afin d’atteindre les conformités des futurs médicaments. J’ai aussi une partie bureautique pour la rédaction d’analyse, compte rendu etc.

Je mène seul mes projets, ce qui ne m’empêche de faire appel à des collègues si besoin. En-tout-cas il n’y a pas de routine et c’est appréciable !

QU’EST-CE QUI TE MOTIVE LE PLUS DANS TON MÉTIER ?

J’ai la chance d’occuper un poste avec des missions différentes et en perpétuelle évolution. Il n’y a pas de routine ! Dans l’industrie pharmaceutique, on est constamment en recherche avec des objectifs et des défis quotidiens. Il faut rester en alerte et être curieux pour trouver des méthodes plus rapides et plus fiables.

D’APRES TOI, QUELLES SONT LES QUALITES NECESSAIRES POUR EXERCER CE METIER ?

Pour moi il y a deux qualités nécessaires : la curiosité et ne pas craindre de se lancer.

D’abord, la curiosité est centrale. Il faut continuellement rester informé et documenté sur ce qui se fait dans son secteur mais aussi dans d’autres domaines. Il m’arrive de tirer mes analyses d’autres secteurs d’activité. Ce qui est fait ailleurs peut servir dans son propre travail.

Par ailleurs, il ne faut pas craindre de se lancer dans certaines manipulations. Tester et expérimenter sont d’excellent moyen de monter en compétences continuellement.

QUELLES SONT LES DIFFICULTES QUE TU AS PU RENCONTRER ?

Parfois, certaines analyses ne fonctionnent pas ou je ne trouve pas la solution. Je bloque ce qui crée une certaine frustration. Mais même si j’ai un travail plutôt solitaire, quand je suis dans l’impasse je me tourne vers mes collèges. Ensemble on va pouvoir échanger pour trouver la clé du dysfonctionnement.

QUELS SONT LES DEFIS DES INGENIEURS DU XXIEME SIECLE ?

Toujours être dans l’innovation mais aussi l’optimisation environnementale et budgétaire. Il faut trouver les meilleurs rapports qualité-prix tout en minimisant son impact sur l’environnement. Cela passe par une analyse rapide pour pouvoir éviter une surconsommation de produit. L’utilisation superflue de produit engendre des déchets et des frais inutiles. Il faut viser au plus juste pour limiter ces effets néfastes.

QUELS CONSEILS PEUX-TU DONNER A UN JEUNE DIPLOME ?

J’aurai deux conseils à donner.

Le premier c’est de ne pas craindre de se lancer. Il n’y a qu’en testant que l’on apprend.

Le second c’est de commencer à un niveau plus bas que son diplôme. C’est le meilleur moyen de découvrir le milieu dans lequel on souhaite évoluer. Avant de devenir manager, il faut savoir de quoi on parle et ça passe par la pratique.

POURQUOI AVOIR CHOISI DE REJOINDRE DAVRICOURT ?

Au départ je ne connaissais pas DAVRICOURT. Dès le premier entretien j’ai eu une confiance immédiate avec ma responsable chez DAVRICOURT. Elle a su trouver mes qualités et comprendre mon projet.

J’apprécie aussi l’esprit familial qui y règne avec une communication régulière. On avance tous dans le même sens avec les mêmes envies et objectifs.

La communication interne est très développée avec des défis qui favorisent l’échange et entretiennent le lien.

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A la rencontre de Pierre, ingénieur chimiste dans le secteur pharmaceutique