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Interview de Florian, Ingénieur Bureau d’Etudes

Chaque semaine, nous allons à la rencontre de nos collaborateurs.

Florian, Ingénieur Bureau D’ÉTUDES nous confie les ficelles de son métier.

Ingénieur Bureau d'Etudes

Si tu devais définir le secteur de l’aéronautique tel que tu le perçois en quelques mots ? 

L’aéronautique est un secteur clé en France en la présence de gros industriels comme Airbus, Safran, Thalès ou Dassault. C’est un secteur très innovant avec la mise en place de nouvelles technologies telles que l’impression 3D. Il y a beaucoup de contraintes au niveau de la sécurité et de la certification. Tous les équipements doivent être certifiés par les autorités (EASA, FAA…) afin de garantir la sécurité lors du vol. C’est pourquoi les projets dans le domaine de l’aéronautique peuvent prendre des années, alors qu’un projet équivalent dans l’automobile peut ne prendre que quelques mois.

Pourrais-tu nous expliquer ton métier en utilisant le moins de termes techniques possible ?

Je suis ingénieur Bureau d’Etudes chez un équipementier aéronautique. Il faut savoir qu’une pièce produite sur les actionneurs n’est pas toujours conforme à ce qui a été défini dans le plan initial. J’interviens en post-production sur les pièces ayant des défauts. J’étudie si le produit peut fonctionner avec ce défaut, s’il est nécessaire et possible de le retoucher ou s’il doit être jeté. En fonction de cette analyse, je réalise une fiche de non-conformité que je renvoie au département Qualité. Par exemple, si j’ai une épaisseur sur une pièce plus faible que prévue, je dois vérifier par calcul que cette pièce tient toujours structurellement, et qu’il n’y aura pas de risque de fissures. Je fais un compte rendu pour expliquer mes calculs que je remonte au Responsable de l’Equipement. Après lui avoir présenté ma démonstration, je lui fais valider la solution que je préconise. Je suis amené à traiter une quarantaine de problèmes par semaine.

Quelle est ta journée type et qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

Sur la forme, mes journées se ressemblent. Je réponds quotidiennement à la non-conformité que je reçois sous le logiciel SAP. Je traite les défauts en fonction des priorités de chaque client. Sur le fond, les problèmes sont toujours complexes et ne se ressemblent que rarement.

Ce qui me motive est que je touche à tous les types de défaut sur de nombreuses pièces. Techniquement, c’est très enrichissant car ça me permet de connaitre les fonctions de chaque pièce d’un ensemble. Ce poste est idéal pour un ingénieur qui commence dans une entreprise car il prendra connaissance des produits dans leur intégralité plus rapidement que sur un autre poste.

Pourrais-tu nous citer une phrase que vous employez régulièrement et qui est difficile à comprendre ?

On a passé l’Oweed sur Instron à RFM, on a un HT à 40 en rétraction.

Est-ce que tu connaissais le monde du conseil ? Quelle image en avais-tu ? et qu’est-ce que le conseil t’apporte aujourd’hui ?

A ma sortie d’école d’ingénieur, je ne connaissais pas vraiment le monde du conseil. J’en avais une image négative ;  des « chasseurs de tête », des sociétés qui cherchent à recruter des profils en dénaturalisant la relation salarié – entreprise.  Je suis entrée dans une première société de conseil par défaut car j’étais à la recherche d’un emploi dans l’aéronautique depuis quelques mois. Aujourd’hui, le conseil me permet de réaliser des missions en France et à l’international. Une réelle flexibilité !

Quels avantages vois-tu à faire partie de DAVRICOURT ?

Les avantages chez DAVRICOURT sont les suivis plus réguliers que dans certaines sociétés de conseil. Le contact régulier avec l’équipe interne et l’ingénieur d’affaires montre que nous ne sommes pas uniquement des numéros.

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