Chaque semaine, nous allons à la rencontre de nos collaborateurs.
Jérôme, Géomètre nous fait découvrir son quotidien.
Si tu devais définir le secteur de l’automobile tel que tu le perçois en quelques mots ?
L’automobile est un secteur qui utilise énormément de technologies différentes. Des anciennes technologies connues et maîtrisées comme la motorisation, la construction plastique… et des nouvelles technologies de pointe telles que l’électronique qui s’ajoute au véhicule en prenant de la valeur. Désormais, pour concevoir une voiture, il y a un spectre de compétences de plus en plus large.
Pourrais-tu nous expliquer ton métier en utilisant le moins de termes techniques possible ?
Je suis géomètre chez un équipementier automobile. Lorsque des pièces sont fabriquées en série, elles ne peuvent être exactement identiques. C’est pourquoi, le rôle du géomètre est d’évaluer selon la variabilité de fabrication d’une pièce le dimensionnement du trou ou du jeu de la pièce. L’objectif est de pouvoir assembler correctement les pièces tout en considérant l’esthétisme du véhicule. Par exemple, entre la planche de bord et la boîte à gants il va y avoir un jeu qui sert à ouvrir sans problème la boîte à gants. Pour que cela puisse fonctionner, il faut garder des millimètres de distance entre les 2 pièces. Le géomètre doit connaître les procédés de fabrication de chacune des pièces et dimensionner les éléments.
Mon projet est en phase de conception donc je travaille sur logiciel avec des numérisations de pièces, feuilles de calcul et des normes de dimensionnement. Je collabore avec le service conception pour le montage et le client pour le design. Un géomètre est aussi amené à se déplacer en usine pour constater sur le véhicule les jeux et les défaillances techniques.
Quelle est ta journée type et qu’est-ce qui te motive au quotidien ?
Mes journées sont aléatoires. J’agis en fonction des urgences. Par exemple, hier j’ai eu 3 réunions avec le client ou les fournisseurs afin de renégocier les objectifs. On m’a signalé que deux pièces au niveau de la conception ne se mettaient pas à la bonne position. L’objectif défini en amont avec le client ne pouvait pas être tenu. J’ai été amené à refaire les chaînes de cote pour vérifier les résultats que nous pourrions obtenir. Aujourd’hui, j’ai passé ma journée à construire des fichiers excel pour les fournisseurs dans lesquels je liste toutes les demandes nécessaires propre à une pièce. Si le fournisseur est capable de répondre aux demandes avec des intervalles de tolérance, je vais évaluer l’impact de ses modifications avec le service conception. Si mes changements impactent l’aspect alors je m’adresse directement au client.
Pourrais-tu nous citer une phrase que vous employez régulièrement et qui est difficile à comprendre ?
Les RPS ont changé, ça impacte toutes les IT des CDC.
Est-ce que tu connaissais le monde du conseil ? Quelle image en avais-tu ? et qu’est-ce que le conseil t’apporte aujourd’hui ?
Depuis 1999 je travaille dans les sociétés de conseil. A l’époque, le métier de consultant me paraissait flou. Aujourd’hui, l’avantage est de pouvoir rester chez un même client sur différent poste. La mobilité technique et les tâches à accomplir permettent d’élargir notre champ de compétences. J’ai eu l’occasion de faire de l’architecture, tôlerie, plastique et un peu de gestion électronique.
Quels avantages vois-tu à faire partie de DAVRICOURT ?
Arrivé chez DAVRICOURT depuis 2014 je constate que le contact humain est très chaleureux. Un contact que je n’avais pas dans mon ancienne société. De plus, il y a une énorme implication des équipes dans le suivi administratif.
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