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Interview de Thomas, Ingénieur Développement Produit

Chaque semaine, nous allons à la rencontre de nos collaborateurs.

Thomas, ingénieur développement produit nous présente son métier.

Ingénieur développement produit

Si tu devais définir le secteur de l’automobile tel que tu le perçois en quelques mots ?

C’est un secteur très dynamique. Un secteur qui nous demande d’être réactif car nous sommes sur des délais imposés courts. De plus, il y a beaucoup de normes qui évoluent, et des remises en question permanentes nous obligeant à faire évoluer tous nos produits.

Pourrais-tu nous expliquer ton métier en utilisant le moins de termes techniques possible ?

Je suis Ingénieur Développement Produit sur les ceintures de sécurité chez un équipementier automobile. Je travaille au service développement, en étroite collaboration avec le service engineering. Mes missions sont de fournir au service engineering des produits standards qui répondent au cahier des charges du client. J’améliore les produits existants soit dans le but de répondre aux nouvelles normes ou soit pour faire évoluer le produit afin de répondre aux besoins du client. Je recherche des solutions techniques en faisant des études de faisabilité (je dessine des pièces 3D sous catia V5, je rédige des rapports d’analyse et d’essai). J’ai aussi l’occasion de tester des solutions techniques qui existent déjà chez l’équipementier, donc après avoir fourni une matrice d’essai, je vais directement assister aux essais (crash test). Si nos solutions techniques répondent au cahier des charges du client, alors le service développement regardera si ces solutions sont industrialisables pour le marché automobile français.

Quelle est ta journée type et qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

Mes journées sont variées mais disons que je passe 50% de ma journée à faire du support pour le service engineering. J’apporte mon soutien à l’équipe engineering afin de répondre aux questions des clients. Lorsqu’il y a des nouveaux projets, 25% de ma journée est consacrée à la préparation de documents pour répondre à la demande des clients. Enfin, 25% de ma journée, j’assiste à des réunions qui regroupent les services de développement de l’équipementier dans le monde. L’objectif de ces réunions est de faire des retours d’expérience, de partager de l’information afin de connaître les produits en cours, les nouveaux concepts et les besoins futurs. Les équipes responsables du développement au niveau Mondial et Européen décident lors de ces réunions de déléguer ou non une partie des études. C’est pourquoi je suis aussi amené à élaborer et effectuer des essais pour des demandes mondiales.

Ce qui est un intéressant c’est la diversité des sujets et de voir comment intégrer les produits dans le véhicule. D’un côté je peux travailler sur des véhicules actuels et d’un autre sur des véhicules qui sortiront dans 3 ou 4 ans. Travailler à partir d’une feuille blanche et proposer un concept à ses collègues c’est valorisant. Ce qui me motive aussi c’est de pouvoir travailler dans la sécurité automobile. C’est un domaine qui change beaucoup, les tâches ne sont jamais répétitives. Personnellement, ça m’apporte une autre vision de la sécurité, j’ouvre les yeux sur les risques impliquant un accident à 30 ou 40 km, c’est formateur. Enfin ce qui me motive est de connaître la façon dont sont intégrés les produits dans le véhicule et le fonctionnement d’une ceinture de sécurité et d’un airbag ensemble !

Pourrais-tu nous citer une phrase que vous employez régulièrement et qui est difficile à comprendre ?

Les performances de prétension d’un ELR de type T-Bar machine ou conventionnel dépendent de la valeur des chargements d’un MGC.

Est-ce que tu connaissais le monde du conseil ? Quelle image en avais-tu ? et qu’est-ce que le conseil t’apporte aujourd’hui ?

Je connaissais le monde du conseil. J’ai fait mon école d’ingénieur en alternance chez un spécialiste de solutions d’entraînement et de commande pour des applications industrielles et mobiles. Pour ma dernière année, j’ai eu l’occasion de collaborer avec un consultant en mission pour 6 mois. N’ayant pas eu de bons retours sur ce collègue, je voyais de façon péjorative la prestation. Lorsque j’ai terminé mes études, je ne souhaitais pas être consultant. DAVRICOURT a été la première société de conseil de me contacter. Malgré mes réticences, j’ai consulté le site internet et j’ai aimé leur envie de se différencier « le consulting autrement ». J’ai été en contact avec la directrice, son discours était cohérent et en adéquation avec leur philosophie exposée sur le site internet. Ce qui m’a aussi poussé à choisir la prestation était la possibilité d’effectuer une mission longue chez le client. Aujourd’hui, j’ai la chance de travailler avec des interlocuteurs différents. Je rencontre des personnes qui viennent de sociétés variées donc nous partageons nos expériences.

Quels avantages vois-tu à faire partie de DAVRICOURT Consulting?

J’ai la chance d’avoir connu DAVRICOURT à ses débuts, je suis le 2ème employé recruté par la société. Ce que j’ai toujours aimé, c’est la proximité qu’il y a avec le manager. La qualité des échanges n’a pas diminué avec les effectifs grandissants; la direction a réussi à garder un de ses atouts différenciant. Je me sens Davricouriens !

 

Retrouvez l’interview de Simon, Ingénieur Innovation

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