Chaque semaine, nous allons à la rencontre de nos collaborateurs
Yannis, Architecte électrique & électronique nous dévoile son métier
Si tu devais définir le secteur agricole tel que tu le perçois en quelques mots ?
C’est un secteur innovant qui fournit des outils de plus en plus performants pour les agriculteurs. C’est un secteur qui cherche à être à la pointe de la technologie.
Pourrais-tu nous expliquer ton métier en utilisant le moins de termes techniques possible ?
Je suis architecte électrique et module pilote électrique & électronique pour un constructeur d’engins agricoles. Mon métier consiste à définir l’architecture électrique des futurs engins. J’établis des connexions électriques entre les différents éléments électriques et électroniques, permettant de répondre à une fonction précise. Si nous prenons l’exemple de la fonction éclairage, nous retrouvons des feux de croisement, des feux de route… et tous ces éléments seront connectés à un ordinateur de bord qui éteindra/allumera les feux en fonction de la demande de l’opérateur. Nous retrouvons un élément principal électronique (le tableau de bord) qui envoie une commande électrique vers les éléments (les feux). Je travaille sur l’ensemble des fonctions électriques/électroniques de la gamme tracteur small et médium.
Pour mon activité de module pilote, je suis amené à travailler avec divers interlocuteurs projets : hydraulique, pneumatique, moteur… car l’électrique est l’élément centrale permettant de relier et d’activer toutes les fonctions souhaitées.
Quelle est ta journée type et qu’est-ce qui te motive au quotidien ?
En général, ma journée commence à 8h. Je consulte mes mails reçus afin de savoir s’il y a eu une évolution sur le(les) projet(s). Je transfère les mails aux différents interlocuteurs concernés. Par exemple, le dessinateur qui place les éléments dans la 3D, les électroniciens qui paramètrent les éléments électroniques. Ainsi que mon responsable qui valide les choix techniques.
Ensuite, je démarre mon activité principale, je dessine des schémas électriques à l’aide du logiciel E3 Serie pour les projets en cours.
Enfin, je peux être amené à assister à des réunions de pilotage/des revues de conception. L’objectif de ces réunions est de montrer les dessins du jour, de répondre à des interrogations telles que « Comment avons-nous câblé la radio ? Où seront placés les hauts parleurs ? Comment peut-on placer tous les éléments dans le tracteur pour pouvoir satisfaire les besoins de chaque acteur ? ». Toutes les deux semaines, j’assiste à des réunions sur l’état d’avancement du projet où l’on définit les timings et les éléments à conserver ou à retirer du tracteur.
Pourrais-tu nous citer une phrase que vous employez régulièrement et qui est difficile à comprendre ?
Pour quelle date est prévue le release du faisceau cabine ?
Est-ce que tu connaissais le monde du conseil ? Quelle image en avais-tu ? et qu’est-ce que le conseil t’apporte aujourd’hui ?
Je ne connaissais pas réellement le monde du conseil mais j’en avais une image négative. Selon moi, le monde du conseil permettait d’intégrer plus facilement les jeunes diplômés tout en effectuant des déplacements sur le territoire. Cela restait un milieu précaire. A ma sortie d’école, je ne souhaitais pas être consultant, mais aujourd’hui, ma vision à changer. Je suis content d’être passé par le consulting car ça m’a permis de connaître le milieu agricole. L’intérêt d’être consultant est de pouvoir apprécier des secteurs qui de prime à bord ne nous intéresse pas forcément mais qui finalement sont enrichissants.
Quels avantages vois-tu à faire partie de DAVRICOURT Consulting ?
DAVRICOURT est une société jeune et dynamique. DAVRICOURT m’apporte une sécurité de l’emploi car il y a toujours la possibilité de changer de mission. J’apprécie aussi l’organisation d’activités festives et conviviales. La bonne ambiance, on ne la retrouve pas forcément dans toutes les sociétés de conseil.