Chaque semaine, nous allons à la rencontre de nos collaborateurs.

Florent, Ingénieur Outillage nous dévoile son métier.

Si tu devais définir le secteur de l’automobile tel que tu le perçois en quelques mots ?

C’est un secteur compliqué. Il y a de nombreuses interactions entre les différentes technologies et les personnes. C’est un secteur qui représente un bon exemple de la mondialisation, avec des équipes multiculturelles, avec des clients et des fournisseurs en Europe et en dehors.

Pourrais-tu nous expliquer ton métier en utilisant le moins de termes techniques possible ?

Je suis Ingénieur Outillage chez un équipementier automobile. Après avoir réceptionné des dessins de pièces réalisés par les ingénieurs conception, ma mission consiste à assembler ces pièces plastiques et ainsi délivrer le produit final au client. J’ai dans mon portefeuille différentes technologies aussi bien de découpe (laser, poinçonnage, fraisage) que de soudure (vibration, ultrason).
La première étape consiste à l’étude des pièces dessinées en 3D pour valider ou non la possibilité de l’assemblage ou de la découpe, je donne ainsi un retour technique à l’équipe des dessinateurs.
La seconde étape consiste à l’écriture d’un cahier des charges qui sera transmis aux outilleurs, ceci permettra de recevoir leurs offres pour les outils, je donnerai mon avis que sur les choix techniques, le prix est discuté par l’acheteur.
Puis viens la réception des dessins des outils et le suivi de fabrication des outils, des essais seront réalisés chez les outilleurs avant de valider et de transférer l’outil chez nous en usine. A la fin, une période de réglage de l’outil sera réalisé pour que le jour de la production en série, les pièces sortent sans défauts.

Quelle est ta journée type et qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

J’ai deux types de journée : une journée au bureau et l’autre en usine. Mon planning se répartit en fonction de la vie du projet. Je suis 40% en entreprise et 60% en déplacement.
Au bureau, je rédige des cahiers des charges, j’interagis avec les experts et les ingénieurs conception pour répondre aux questions techniques sur l’assemblage ou la découpe de pièces. Enfin, je planifie des essais ainsi que mes déplacements chez les outilleurs (besoin de pièces, disponibilité des machines, …).
En usine, c’est une approche plus concrète qui consiste à faire des mises au point et à trouver des solutions avec le fournisseur pour résoudre les différents problèmes que le responsable qualité veut améliorer.

Ce qui me motive au quotidien c’est de couvrir différentes technologies, d’apprendre quotidiennement et d’interagir avec divers interlocuteurs. J’apprécie également travailler sur des projets à l’étranger (Allemagne, Pologne, France…)

Pourrais-tu nous citer une phrase que vous employez régulièrement et qui est difficile à comprendre ?

Les nouvelles CAD sont arrivées, des dessins techniques viennent d’arriver du client et nous avons que quelques jours pour donner notre aval technique sur la réalisation de ces pièces.

Est-ce que tu connaissais le monde du conseil ? Quelle image en avais-tu ? et qu’est-ce que le conseil t’apporte aujourd’hui ?

Je n’avais pas spécialement d’informations sur le conseil en école d’ingénieurs. Toutefois, je voyais le métier de consultant d’un point de vue positif ; des ingénieurs ayant plus d’expériences dans le métier que les jeunes diplômés. Aujourd’hui, le conseil m’a permis de rentrer dans une grande entreprise. C’est un tremplin avant une embauche.

Quels avantages vois-tu à faire partie de DAVRICOURT ?

Dès mon premier entretien, j’ai constaté que les directeurs de DAVRICOURT comprenaient plus facilement les collaborateurs. Les informations données étaient claires, conscients que le consulting n’est qu’un passage dans une carrière. La réactivité de l’équipe administrative est appréciable surtout lors des déplacements. Enfin, l’ambiance est très conviviale.

Retrouvez l’interview de Baptiste, Ingénieur Méthodes et Industrialisation