Chaque semaine, nous allons à la rencontre de nos collaborateurs.
Mélanie, Pilote études nous fait découvrir son métier.
Si tu devais définir le secteur de l’automobile tel que tu le perçois en quelques mots ?
Tout d’abord, c’est un secteur très masculin ! Comparé aux autres industries, c’est un secteur réactif, c’est-à-dire que tous les projets se développent sur du court terme. La contrainte du secteur est d’allier constamment l’innovation technologique et les faibles coûts.
Pourrais-tu nous expliquer ton métier en utilisant le moins de termes techniques possible ?
Je suis Pilote études dans le service application airbag latéraux chez un équipementier automobile. J’ai pour mission de développer et d’industrialiser des airbags latéraux de différents types. Je conçois et j’adapte une technologie d’airbag sur un véhicule en suivant les contraintes d’environnement et de cahier des charges de nos clients. Je prends en compte les besoins des clients, les contraintes techniques et les besoins en termes de process, ainsi que les contraintes des fournisseurs de composants. Je suis l’interface entre tous ces interlocuteurs. Je suis amenée à faire des déplacements à l’étranger sur les sites de l’équipementier pour suivre des essais. En effet, en plus de la conception, mon travail consiste aussi à suivre les essais (de la mise en place de ces essais, en passant par l’analyse des résultats, jusqu’à la rédaction des rapports) pour valider les concepts. Actuellement, je travaille pour un client sur des projets d’une durée de 2 à 3 ans.
Quelle est ta journée type et qu’est-ce qui te motive au quotidien ?
Je vais prendre l’exemple de ma journée d’hier qui fût très diversifiée. Arrivée au bureau, j’ai fait des corrections de plan de composant. Cette tâche consistait à vérifier et corriger les dessins techniques de définition de ces composants. Ensuite, j’ai participé à une réunion avec un fournisseur de composant afin de trouver un compromis sur les cotations de plan. L’objectif était de trouver un terrain d’entente avec les responsables techniques pour coordonner notre besoin technique et l’étude de faisabilité.
L’après-midi, j’ai suivi un de nos designer pour la modification du modèle numérique d’un autre composant et de son plan technique. En fonction de ses expertises de conception, nous avons trouvé une solution pour transposer mon besoin technique sur des modèles. Ensuite, j’ai été amenée à rédiger un guide d’assemblage pour un collègue en Pologne qui doit faire l’assemblage de nos produits finis utilisés pour la réalisation des essais de validation. Ce document formalise nos processus d’assemblage.
Ma journée s’est achevée avec deux réunions : une réunion technique avec mon chef de service et une réunion projet (hebdomadaire) avec toute l’équipe pour effectuer l’état d’avancement du projet et rappeler les points bloquants.
Ce qui me motive au quotidien est le fait de travailler en équipe. Nous échangeons pour trouver des solutions aux problèmes techniques que nous rencontrons. De plus, une multitude et une diversité de tâches me sont attribuées quotidiennement.
Pourrais-tu nous citer une phrase que vous employez régulièrement et qui est difficile à comprendre ?
As-tu mis sous PLM le 3D de la bracket IC pour que je puisse faire faire le plan avant de releaser ma BOM ?
Est-ce que tu connaissais le monde du conseil ? Quelle image en avais-tu ? et qu’est-ce que le conseil t’apporte aujourd’hui ?
Non je ne connaissais pas le monde du conseil mis à part des présentations dans mon école d’ingénieurs. Pour ma part, le conseil me paraissait être un premier pas dans la vie active pour acquérir de l’expérience. L’avantage est d’avoir la possibilité d’exercer dans plusieurs domaines d’activité avant de se stabiliser professionnellement. Aujourd’hui, le conseil me permet d’évoluer dans une entreprise sur différents postes.
Quels avantages vois-tu à faire partie de DAVRICOURT ?
Je suis consultante chez DAVRICOURT depuis 2012. L’avantage principal que je constate est le suivi et la relation avec l’équipe interne. Le management avec le chargé d’affaires est beaucoup plus proche que dans d’autres sociétés de conseil. Même s’il y a eu une multiplication de contacts, le lien de départ n’a jamais été perdu avec les dirigeants.