fbpx

Maxime, business manager et arbitre de handball

27 février 2023 / 04 - Interviews Collaborateurs

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Maxime, directeur régional sud-ouest chez DAVRICOURT, mais aussi arbitre de handball, tout juste retenu pour arbitrer les 16e et 8e de finale de coupe de France qui ont eu lieu à Lourdes ce 19 février dernier.

L’occasion de mettre en lumière le rôle méconnu d’un arbitre de handball et les valeurs qui en découlent dans le monde professionnel.

Cover article Maxime business manager arbitre
Maxime, présente-toi en quelques mots ?

Je suis Maxime, 28 ans, Business manager chez DAVRICOURT depuis 1,5 ans et handballeur depuis plus de 20 ans.

J’ai d’abord évolué en tant que joueur à Rodez jusqu’en U18france. Ensuite j’ai rejoint le club de La Roche-sur-Yon en Vendée le temps de mes études au sein de l’Icam, école d’ingénieurs généraliste. Suite à cela, j’ai découvert le conseil en ingénierie et le rôle de business manager, fonction que j’occupe depuis 6 ans, d’abord pour une société consœur puis pour DAVRICOURT. En parallèle, j’ai poursuivi ma formation d’arbitre pour atteindre le plus haut niveau régional depuis 1 an.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur le parcours d’un arbitre au handball ?

Tout part de la formation des jeunes joueurs. Lors des entraînements puis des matchs, certains d’entre eux s’intéressent naturellement à l’arbitrage. Ils intègrent alors les écoles d’arbitrage présentes et animées par les clubs. Puis viennent les niveaux territoriaux en senior permettant d’arbitrer localement.

S’en suit un parcours de formation par la ligue régionale.

Les binômes les plus prometteurs intègrent alors un groupe dit « performance », une sorte d’antichambre d’arbitres nationaux.

Qu’est-ce qui t’as amené à l’arbitrage ?

Au début, je me suis retrouvé arbitre un peu par hasard lors des matchs jeunes, plutôt pour donner un coup de main. Puis j’ai beaucoup apprécié le fait d’avoir une vraie influence sur le rythme des rencontres et il faut le dire, c’est la meilleure place pour regarder un beau match !

Ensuite, j’ai été accompagné par le club puis le comité, et enfin la ligue afin de progresser, trouver un binôme avec qui monter les échelons et découvrir l’exigence de cette fonction indispensable dans le sport. Aujourd’hui, j’officie exclusivement sur des matchs de nationale 3 féminine et pré-nationale masculine.

Être arbitre prend du temps, quelles sont les moments forts d’une saison ?

Déjà, Il est important de rappeler que les arbitres d’un club jouent tous les week-ends à l’extérieur !

La saison démarre dès le mois de juin avec les tests écrits et physiques.

Ensuite vient septembre avec les stages de rentrée permettant d’accorder les consignes de la saison. Au fil des rencontres, nous sommes observés et évalués sur nos différents arbitrages. En parallèle, des formations en visio, des tests écrits mensuels et des analyses vidéo de nos matchs nous sont proposés. En fin de saison le verdict tombe, nous pouvons être maintenus, rétrogradés ou promus en fonction des résultats obtenus.

Ton rôle d’arbitre a-t-il un impact sur ton travail au quotidien ?

Bien sûr ! Le parallèle est très facile. Lorsque j’arbitre, je dois prendre des décisions rapides, qui ont du sens pour les acteurs de la rencontre et dans l’objectif d’offrir du beau jeu pour les spectateurs. Au travail cette notion s’applique à chaque instant. C’est d’ailleurs l’une des forces de DAVRICOURT, être capable de s’adapter, d’être professionnel et pédagogue avec les équipes, les candidats et les clients.

Il faut aussi, dans un cadre comme dans l’autre, accepter les enjeux de chacun et en faire un cadre acceptable et dynamique.

Au handball, l’arbitrage se fait en binôme, pour une meilleure vision du jeu. C’est identique dans mon métier avec le binôme RH en charge de recruter les talents : il faut savoir faire front ensemble tout en se disant les choses pour donner de la cohérence et une effervescence positive dans la dynamique de l’agence.

L’arbitre c’est aussi celui à qui on se confie après le match, celui à qui on se réfère pour l’organisation de la rencontre, parfois même pour des choses qui sortent de son champ de compétences. J’ai la même vision de mon métier, être capable de faciliter l’organisation et les échanges, de partager les bonnes pratiques auprès des personnes que l’on accompagne. Avec les consultants comme les services internes, il y a toujours le cadre professionnel puis les « à côté ». J’aime bien ce rôle de catalyseur d’énergies.

Les valeurs de DAVRICOURT sont finalement proches de celles que tu vis sur les terrains ?

A vrai dire, je les retrouve toutes. L’esprit de famille se retrouve dans le fair-play, on parle d’ailleurs souvent de la grande famille du handball. A force de courir dans les différentes salles le weekend, on se créé un réseau important. Collaboratif, que ce soit avec les joueurs, les entraineurs, ou son binôme pour permettre de belles rencontres sportives. Entrepreneur car parfois, il faut prendre des décisions litigieuses et prendre les devants pour faciliter le travail ensuite. Et pour l’anticonformisme, je pense que préférer le sifflet au ballon, ce n’est pas commun n’est-ce pas ?

Que pouvons-nous te souhaiter pour la suite ?

Côté handball, la 1ère étape est de terminer cette saison en profitant de ce « bonus coupe de France ». Il reste encore du travail pour atteindre le groupe performance puis le niveau national à moyen terme.

Côté pro, évidement de maintenir le cap et les valeurs de DAVRICOURT, tout en accompagnant nos clients vers leurs objectifs et nos équipes dans leurs réussites. De beaux projets sont à venir pour DAVRICOURT et j’ai très envie de participer à leurs concrétisations.

-->
Partager
Maxime, business manager et arbitre de handball