L’ensemble des acteurs de l’industrie pharmaceutique font tous le même constat. Au même titre que beaucoup d’autres secteurs, ils jouent un rôle dans les émissions de carbone. Une étude menée par le Leem a estimé une empreinte carbone de 26,3 millions de tonnes équivalent CO2, production et consommation inclus.
De ce fait, une réelle volonté de réduire les émissions en a découlé de la part des professionnels du secteur.
Afin de réduire l’impact des émissions de carbone générées à toutes les étapes de production et dans un contexte où la demande de médicaments ne cesse de croître, il est nécessaire de trouver des solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone tout en maintenant la qualité et l’accessibilité des produits pharmaceutiques.
Mise en place et déploiement d’un plan de décarbonation
Dans cet objectif, un partenariat entre les industriels et le gouvernement s’est formé afin d’établir un plan de décarbonation aligné avec les objectifs de l’Accord de Paris.
Selon les 3 scopes d’émission de gaz à effet de serre (GES), des engagements ont été votés par les industriels :
- Baisse de 50% des émissions de CO2 directement liées à la production et consommation des médicaments ;
- Baisse de 50% des émissions de CO2 liées à la consommation d’énergie nécessaire à la production et consommation des médicaments ;
- Baisse de 25% des émissions de CO2 indirectes liées aux autres étapes du cycle de vie du produit (transport, fin de vie, etc.).
Ces objectifs ont été fixés pour 2030 et pour les atteindre, plusieurs leviers d’action ont été définis dans le plan de décarbonation tel que la décarbonation de l’approvisionnement énergétique, la décarbonation des mobilités, l’optimisation des achats de matière première…
Réduction des emballages plastiques à usage unique
En parallèle, un deuxième axe de travail reposant sur la réduction des emballages de plastique à usage unique est également mis en place. Notamment, en favorisant le recours à des emballages recyclables, compostables ou biodégradables. Ce travail répond aux objectifs nationaux fixés par la loi anti-gaspillage et représente un défi de taille car il existe de nombreuses normes liées à l’utilisation de plastique.
Des campagnes de sensibilisation sont également menées pour encourager les patients et les professionnels de la santé à adopter des pratiques de gestion des déchets plus responsables. En collaborant avec des fournisseurs et des partenaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement, l’industrie pharmaceutique française travaille à des solutions innovantes et durables pour minimiser l’empreinte plastique de ses produits, tout en garantissant la sécurité et la qualité des médicaments.
DAVRICOURT peut vous accompagner dans vos projets de décarbonation
Nous pouvons vous accompagner dans vos projets de décarbonation en vous proposant les profils adaptés à vos besoins. De plus, nous intervenons sur l’ensemble des métiers de l’industrie pharmaceutique.
Article rédigé par Krystelle MORVAN, Directrice BU Sciences de la vie chez DAVRICOURT
Sources :
LEEM : Transition écologique : le secteur pharmaceutique s’engage sur une trajectoire de décarbonation et de sortie des emballages en plastique à usage unique : https://www.leem.org/presse/transition-ecologique-le-secteur-pharmaceutique-s-engage-sur-une-trajectoire-de
Conseil national de l’industrie : Vers une industrie pharmaceutique décarbonée : https://www.conseil-national-industrie.gouv.fr/actualites/comites-strategiques-de-filiere/sante/vers-industrie-pharmaceutique-decarbonee
